L’Ouganda a inauguré son exposition commerciale “Pearl of Africa Trade Expo” en Malaisie, mettant en avant les opportunités d’investissement offertes par le pays.
Le gouvernement ougandais autorise la propriété étrangère à 100 % dans la majorité des secteurs, garantit le rapatriement des bénéfices, et propose des avantages fiscaux tels que des exonérations douanières, des congés fiscaux, ainsi qu’un appui en infrastructures pour les secteurs prioritaires.
Le Pearl of Africa Business Forum and Expo s’est ouvert à Kuala Lumpur, en Malaisie, avec l’objectif pour l’Ouganda de mobiliser environ 5 milliards de dollars d’investissements et d’échanges commerciaux sur les cinq prochaines années.
Une délégation de haut niveau, conduite par le ministre ougandais des Finances, l’hon. Matia Kasaija, comprend notamment la ministre de l’Énergie, hon. Ruth Nankabirwa, le ministre de l’Agriculture en charge de l’élevage, hon. Bright Rwamirama, l’ambassadrice de l’Ouganda en Malaisie, Betty O. Bigombe, la présidente de la Chambre de commerce Olive Kigongo, la conseillère spéciale du président pour les exportations Susan Muhwezi, et le chef du protocole, Amb. Charles Ssentongo.
La cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence de l’hon. Yang Bhg Muhtar Hashim, directeur exécutif du Conseil des industries chimiques de Malaisie, qui a souligné les immenses opportunités de coopération économique entre les deux pays.
Prenant la parole, le ministre Kasaija a affirmé que l’Ouganda offre un environnement propice aux investissements, soutenu par un cadre légal favorable aux opérateurs étrangers.
La ministre de l’Énergie, Ruth Nankabirwa, a quant à elle mis en avant l’attractivité croissante du pays dans les secteurs du pétrole et du gaz. « Notre politique interdit l’exportation de matières premières non transformées, ce qui crée de nombreuses opportunités dans la transformation minière », a-t-elle déclaré, citant les vastes ressources du pays, dont le minerai de fer de haute qualité, le cuivre, l’or, le pétrole et d’autres minerais stratégiques.
Pour sa part, l’ambassadrice Betty Bigombe a salué l’événement comme une véritable passerelle entre nations, opportunités et ambitions. Elle a rappelé que l’Ouganda est doté de ressources naturelles abondantes, d’une population jeune et dynamique, et d’une économie stable et libéralisée.
« L’Ouganda est une porte d’entrée vers la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), un marché de plus de 300 millions de consommateurs, et vers le COMESA. Investir en Ouganda, c’est accéder à un marché régional immense et plein de potentiel », a-t-elle affirmé.
L’expo, placée sous le thème « Libérer le potentiel économique de l’Ouganda », met l’accent sur cinq secteurs clés : l’agro-industrialisation, le tourisme, le pétrole et le gaz, la science et la technologie, et le développement minier.
En matière d’agro-industrialisation, l’ambassadrice a évoqué les opportunités offertes par les terres fertiles du pays et la diversité de ses productions agricoles pour développer la transformation locale et les exportations. En tourisme, elle a invité les investisseurs à développer des écolodges, infrastructures et services touristiques autour des parcs nationaux, dont Kidepo, Queen Elizabeth, Murchison Falls et les montagnes Rwenzori.
Dans le secteur pétrolier, plusieurs projets bancables sont prêts, notamment l’oléoduc EACOP, la raffinerie de Hoima et des hubs logistiques pour la chaîne de valeur pétrolière.
En science et technologie, l’Ouganda mise sur l’innovation numérique avec des parcs technologiques, des hubs pour les jeunes et l’assemblage local de dispositifs technologiques. Quant au secteur minier, le pays dispose de ressources importantes en or, cobalt, terres rares, et appelle à des investissements durables à forte valeur ajoutée.
L’ambassadrice a également mis en avant le rôle de l’Uganda Investment Authority (UIA), qui a mis en place un guichet unique pour accompagner les investisseurs dans l’obtention de licences, l’accès au foncier, les conseils fiscaux et la mise en conformité réglementaire.
L’Ouganda autorise la propriété étrangère à 100 % dans la plupart des secteurs, garantit le rapatriement des profits, et offre des incitations fiscales, des exonérations douanières et un soutien en infrastructures pour les secteurs prioritaires.
Enfin, la UIA a recensé plus de 120 projets d’investissements bancables à travers le pays, couvrant les infrastructures routières, les sites touristiques, les parcs agro-industriels et les zones industrielles. Ce forum de deux jours a attiré de nombreux investisseurs privés venus d’Ouganda et de Malaisie.