Banque mondiale : préserver la nature, un levier pour la croissance et l’emploi

Banque mondiale : préserver la nature, un levier pour la croissance et l’emploi

Un récent rapport de la Banque mondiale met en lumière un fait crucial : la protection de l’environnement est non seulement une nécessité écologique, mais aussi un puissant levier de croissance économique et de création d’emplois. Intitulé « Redémarrer le développement : l’économie au service d’une planète vivable », ce rapport établit un lien direct entre la dégradation de la nature et le ralentissement du développement.


Un constat alarmant et des solutions prometteuses

Le rapport révèle que la majorité de la population mondiale, soit 90%, est touchée par la pollution de l’air, la dégradation des sols ou le stress hydrique. Dans les pays à faible revenu, cette proportion grimpe à huit personnes sur dix, ce qui entrave considérablement leur croissance économique. La disparition des forêts, par exemple, coûte des milliards de dollars en raison de ses impacts sur les cycles de pluie, l’épuisement des sols et l’aggravation des sécheresses.

Cependant, le rapport propose une perspective positive : une gestion efficace des ressources naturelles peut offrir des bénéfices économiques importants. Par exemple, une utilisation plus efficiente des ressources pourrait réduire la pollution de moitié. De plus, de meilleures pratiques agricoles, comme une gestion optimisée des engrais, peuvent générer des rendements 25 fois supérieurs à leurs coûts.

Axel van Trotsenburg, directeur général senior de la Banque mondiale, insiste sur l’importance d’agir maintenant. Selon lui, les investissements dans la restauration des écosystèmes naturels peuvent générer des rendements substantiels en termes de croissance et d’emploi. L’étude démontre qu’il est possible de concilier développement économique et préservation de la planète.

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