Climat et urbanisme : la République centrafricaine réaffirme son engagement en misant sur la nature

Climat et urbanisme : la République centrafricaine réaffirme son engagement en misant sur la nature

La préparation du projet a bénéficié de l’assistance technique et de subventions du Fonds mondial pour la réduction des catastrophes et le relèvement (GFDRR), du City Climate Finance Gap Fund (Gap Fund) et de NBS Invest.

La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement additionnel sous forme de subvention de 9,175 millions de dollars (soit un peu plus de 5,3 milliards de FCFA) provenant du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour le Projet de villes inclusives et résilientes en République centrafricaine (PROVIR). Ce financement additionnel vise à améliorer l’accès à des infrastructures résilientes face au climat dans les villes de Bangui et Berbérati, à travers le financement de solutions fondées sur la nature (SfN), telles que la régénération des forêts urbaines et la plantation d’arbres le long des avenues et dans les espaces publics.

Grâce à ce financement, environ 300 000 personnes à Bangui et Berbérati – notamment des groupes vulnérables tels que les réfugiés, les personnes déplacées internes, les rapatriés, les femmes et les jeunes – bénéficieront d’une amélioration des conditions de vie, avec un meilleur accès à des infrastructures protégées contre les inondations et l’érosion.

« La République centrafricaine, classée au deuxième rang mondial en termes de vulnérabilité au changement climatique, est exposée à de nombreux risques de catastrophes naturelles, aggravés par la déforestation et le changement climatique », a déclaré Guido Rurangwa, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République centrafricaine.
« Les solutions fondées sur la nature présentent un fort potentiel pour le pays. En les combinant à des infrastructures grises à Bangui et Berbérati, elles permettront d’augmenter la capacité de rétention des eaux de pluie, réduisant ainsi les risques d’inondation et d’érosion des sols. Leur nature multifonctionnelle offrira également de nombreuses opportunités de moyens de subsistance, allant des produits forestiers à la pêche. »

Le PROVIR s’inscrit dans le cadre de l’appui programmatique de la Banque mondiale au secteur du développement urbain en République centrafricaine et adopte une approche intégrée. Il s’aligne sur l’agenda du groupe Banque mondiale en matière de changement climatique et de résilience, notamment le Plan d’action pour le climat (2021–2025), qui vise à promouvoir un développement vert, résilient et inclusif, ainsi que des villes compétitives.

La préparation du projet a été appuyée par une assistance technique et des financements du GFDRR, du Gap Fund, et de NBS Invest.

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