Le Directeur de Cabinet du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Moussa Diarassouba, a indiqué que les Institutions de formation et d’éducation féminine (IFEF) œuvrent à l’émancipation des populations féminines analphabètes ou déscolarisées.
Les IFEF constituent une véritable opportunité de prise en charge éducative et d’émancipation pour les populations féminines analphabètes
« Les IFEF constituent une véritable opportunité de prise en charge éducative et d’émancipation pour les populations féminines analphabètes ou déscolarisées de la Côte d’Ivoire », a souligné Moussa Diarassouba.
Selon lui, ces formations visent l’autonomisation et insertion socio-professionnelle des femmes à travers des activités génératrices de revenus telles que la couture, la pâtisserie, la broderie main et machine, le crochet, l’art floral et la décoration.
Pour relever ces défis de formation et d’encadrement, a-t-il ajouté, les IFEF disposent de calendriers d’activités et s’appuient sur des directives pour mener à bien leurs actions. Il a instruit le personnel d’encadrement des IFEF de prendre connaissance des directives pour l’année scolaire 2022-2023 afin de répondre efficacement aux objectifs et indicateurs fixés.
La Directrice de la Formation, Honorée Kouamé, a mis en exergue la portée significative des IFEF : « Ainsi, de leur création en 1958, le nombre d’IFEF est passé à 124 en 2022. De 3 951 en 2011, l’effectif des auditrices est passé à 7 194 en 2022. De 81,59% en 2020, le taux de réussite aux examens est passé à 95,23% en 2022», a-t-elle fait savoir.