L’État de Lagos, au Nigeria, a obtenu un investissement étranger direct de 22 millions de dollars américains pour étendre son infrastructure de fibre optique, une étape clé dans sa stratégie visant à améliorer la connectivité numérique et à soutenir son écosystème technologique en pleine croissance. Cet investissement vise à améliorer l’accès à Internet, à accélérer l’innovation et à encourager une participation plus large à l’économie numérique.
L’annonce a été faite par l’ingénieur Olufemi Daramola, conseiller spécial du gouverneur pour les infrastructures, lors d’une conférence de presse marquant le deuxième anniversaire du second mandat du gouverneur Babajide Sanwo-Olu. Le financement a été obtenu par l’intermédiaire de l’Agence de régulation et de maintenance des infrastructures de l’État de Lagos (LASIMRA), qui supervise les efforts visant à renforcer le réseau numérique de l’État.
Connectivité numérique
Dans le cadre du projet, 2 700 kilomètres supplémentaires de conduits pour fibres optiques seront installés, s’ajoutant aux 3 000 kilomètres déjà achevés. L’État prévoit également d’étendre le réseau de 1 200 kilomètres supplémentaires en 2025. Ces efforts devraient permettre d’augmenter considérablement la couverture du haut débit et d’améliorer les services Internet, notamment dans les zones mal desservies.
Au-delà de l’expansion des infrastructures, Lagos fait progresser plusieurs initiatives de ville intelligente. Celles-ci incluent le projet « Safe City », qui prévoit l’installation de systèmes de surveillance intelligente et de technologies de contrôle du trafic dans des zones clés telles qu’Alapere et Allen Avenue. À ce jour, plus de 450 caméras intelligentes ont été déployées, et 14 agences publiques de l’État ont numérisé leurs opérations pour améliorer la prestation des services.
Lagos demeure un pôle technologique de premier plan en Afrique, abritant plus de 60 % des startups technologiques du Nigeria. Rien qu’en 2023, les startups basées dans l’État ont attiré plus de 1,2 milliard de dollars de financement, représentant 75 % de tous les investissements dans les startups du pays. Pour soutenir cette dynamique, l’État construit également quatre centres de données de classe mondiale afin d’accroître sa capacité numérique et de stimuler la croissance économique grâce à la technologie.
Source : LOGISTICS BUSINESS AFRICA
